- december 30
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◁ goethe on hamlet (wilhelm meister's apprenticeship, chapter 13)
In this case an oak tree is planted in an exquisite container that should have received into its bosom just lovely flowers; the roots spread out, the container is destroyed. A fine, pure, noble, highly moral being, lacking the physical strength that makes up the hero, is destroyed by a burden it can neither bear nor cast off.
- december 7
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◀ 410 Gone
⚘
- december 1
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◁ 116
And it can also —more than any other form—hover at the midpoint between the portrayed and the portrayer, free of all real and ideal self-interest, on the wings of poetic reflection, and can raise that reflection again and again to a higher power, can multiply it in an endless succession of mirrors.
- november 30
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◀ via AM Miéville, amazing translation of Rilke (7th letter to a young poet) which substitutes "a humanity" for "a human"
L’amour ne sera plus le commerce d’un homme et d’une femme, mais celui d’une humanité avec une autre. (bernard grasset's translation)
full paragraph from the letter:
Dieser Fortschritt wird das Liebe-Erleben, das jetzt voll Irrung ist (sehr gegen den Willen der überholten Männer zunächst), verwandeln, von Grund aus verändern, zu einer Beziehung umbilden, die von Mensch zu Mensch gemeint ist, nicht mehr von Mann zu Weib. Und diese menschlichere Liebe (die unendlich rücksichtsvoll und leise, und gut und klar in Binden und Lösen sich vollziehen wird) wird jener ähneln, die wir ringend und mühsam vorbereiten, der Liebe, die darin besteht, daß zwei Einsamkeiten einander schützen, grenzen und grüßen.
- november 14
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◁ (no subject)
It is wrong to stand on tiptoe, so as to look out beyond one's own time. One cannot leap out of one's own time any more than one can jump out of one's own skin.
♥ | - october 18
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◀ admixture of Gruft and Krypta
Seit dem 9. Jahrhundert bezeugt; im Mittelhochdeutschen kluft, den mittelniederdeutschen Formen kluft und klucht sowie den althochdeutschen kluft und kluht nachweisbar; diese entstammen der (nicht belegbaren, aber rekonstruierten) westgermanischen Form *klufti-, f, „Spalt“; ebenfalls im Altenglischen geclyft, einem ti-Abstraktum zu dem unter klieben behandelten starken Verb; im Althochdeutschen bedeutete das gleiche Wort auch „Zange“; die altfriesischen Formen kleft und klefte bedeuteten „Unterabteilung eines Geschlechts“ (ähnlich auch im Niederländischen); der althochdeutsche wie der altfriesische Wortsinn geht von der Bedeutung „spalten“ aus; die im Mittelhochdeutschen bezeugte Bedeutung „Gruft“ beruht wohl auf Einmischung von Gruft und Krypta[1]
-
◁ *gleubh-
*gleubh-
Proto-Indo-European root meaning "to tear apart, cleave."
It forms all or part of: cleave (v.1) "to split, part or divide by force;" cleft; clever; clevis; clove (n.2) "slice of garlic;" glyptodon; hieroglyphic; petroglyph.
- september 21
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◀ "jeter son dévolu"
- september 14
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◁ "new tasks of apperception" - Benjamin Das Kunstwerk im Zeitalter seiner technischen Reproduzierbarkeit (Dritte Fassung)
Gewöhnen kann sich auch der Zerstreute. Mehr: gewisse Aufgaben in der Zerstreuung bewältigen zu können, erweist erst, daß sie zu lösen einem zur Gewohnheit geworden ist. Durch die Zerstreuung, wie die Kunst sie zu bieten hat, wird unter der Hand kontrolliert, wie weit neue Aufgaben der Apperzeption lösbar geworden sind. Da im übrigen für den Einzelnen die Versuchung besteht, sich solchen Aufgaben zu entziehen, so wird die Kunst deren schwerste und wichtigste da angreifen, wo sie Massen mobilisieren kann. Sie tut es gegenwärtig im Film. Die Rezeption in der Zerstreuung, die sich mit wachsendem Nachdruck auf allen Gebieten der Kunst bemerkbar macht und das Symptom von tiefgreifenden Veränderungen der Apperzeption ist, hat am Film ihr eigentliches Übungsinstrument.
- september 5
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◀ list of anagrams for "désappointer" (wiktionary)
"dépapiseront"
- september 1
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◁ Bailly
[...] II. objet se repliant sur soi-même, particul. 1 λαβύρινθος εἰνάλιος coquillage marin; [...]
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◀ A une certaine vitesse du bateau, l'onde devient aussi dure qu'un mur de marbre.
deleuze le pli
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◁ "thème"
Les sciences humaines seront donc prises seulement comme "thème" (p. 214) et non comme objet d'étude. -- compte rendu de Ganger Pensée formelle et Sciences de l'Homme par Lebrun, revue L'age de la science I, 1969
cf. "Naissance des thèmes" -- chapitre du livre Kant et la fin de la Métaphysique, Lebrun 1970
- august 26
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◀ Pascal...
The last thing one settles in writing a book is what one should put in first.
Order.—Why should I undertake to divide my virtues into four rather than into six? Why should I rather establish virtue in four, in two, in one? Why into Abstine et sustine rather than into "Follow Nature," or, "Conduct your private affairs without injustice," as Plato, or anything else? But there, you will say, everything is contained in one word. Yes, but it is useless without explanation, and when we come to explain it, as soon as we unfold this maxim which contains all the rest, they emerge in that first confusion which you desired to avoid. So, when they are all included in one, they are hidden and useless, as in a chest, and never appear save in their natural confusion. Nature has established them all without including one in the other.
Nature has made all her truths independent of one another. Our art makes one dependent on the other. But this is not natural. Each keeps its own place.
Let no one say that I have said nothing new; the arrangement of the subject is new. When we play tennis, we both play with the same ball, but one of us places it better.
I had as soon it said that I used words employed before. And in the same way if the same thoughts in a different arrangement do not form a different discourse, no more do the same words in their different arrangement form different thoughts!
Words differently arranged have a different meaning, and meanings differently arranged have different effects.
-
◁ pascal, "figures"
Le chiffre a deux sens. Quand on surprend une lettre importante où l’on trouve un sens clair, et où il est dit néanmoins que le sens en est voilé et obscurci, qu’il est caché en sorte qu’on verra cette lettre sans la voir et qu’on l’entendra sans l’entendre, que doit-on penser sinon que c’est un chiffre à double sens.
Les prophètes ont dit clairement qu’Israël serait toujours aimé de Dieu et que la loi serait éternelle et ils ont dit que l’on n’entendrait point leur sens et qu’il était voilé.
Et d’autant plus qu’on y trouve des contrariétés manifestes dans le sens littéral. Combien doit‑on donc estimer ceux qui nous découvrent le chiffre et nous apprennent à connaître le sens caché, et principalement quand les principes qu’ils en prennent sont tout à fait naturels et clairs ? C’est ce qu’a fait Jésus-Christ et les apôtres. Ils ont levé le sceau. Il a rompu le voile et a découvert l’esprit. Ils nous ont appris pour cela que les ennemis de l’homme sont ses passions, que le rédempteur serait spirituel et son règne spirituel, qu’il y aurait deux avènements, l’un de misère pour abaisser l’homme superbe, l’autre de gloire pour élever l’homme humilié, que Jésus-Christ serait Dieu et homme.
https://www.penseesdepascal.fr/Loi/Loi15-moderne.php
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◀ Mémoire sur la vie de M. Pascal - Marguerite Périer
[...] Il s'engagea durant sa retraitte par un ordre de la providence à travailler contre les athées ; et voicy comment on a recueilly ce qu'on en a donné au public. M. Pascal avoit accoutumé, quand il travailloit, de former dans sa teste tout ce qu'il vouloit escrire sans presque en faire de projet sur le papier ; et il avoit pour cela une qualité extraordinaire, qui est qu'il n'oublioit jamais rien, et il disoit luy mesme qu'il n'avoit jamais rien oublié de ce qu'il avoit voulu retenir. Ainsy il gardoit dans sa memoire les idées de tout ce qu'il projettoit d'escrire, jusqu'à ce que cela fut dans sa perfection, et alors il l'escrivoit. C'estoit son usage ; mais pour cela il falloit un grand effort d'imagination, et quand il fut tombé dans ses grandes infirmitez, cinq ans avant sa mort, il n'avoit pas assez de force pour garder ainsi dans sa memoire tout ce qu'il meditoit sur chaque chose. Pour donc se soulager, il escrivoit ce qui luy venoit à mesure que les choses se presentoient à luy, afin de s'en servir ensuite pour travailler comme il faisoit auparavant de ce qu'il imprimoit dans sa memoire ; et ce sont ces morceaux escrits ainsi piece à piece, qu'on a trouvez après sa mort, qu'on a donnez et que le public a reçus avec tant d'agrement. Pendant que M. Pascal travailloit contre les athées, il arriva qu'il lui vint un très grand mal de dents. Un soir M. le duc de Roannez le quitta dans des douleurs tres violentes ; il se mit au lit, et son mal ne faisant qu'augmenter, il s'avisa, pour se soulager, de s'appliquer à quelque chose qui put luy faire oublier son mal. Pour cela, il pensa à la proposition de la Roulette faite autresfois par le P. Mersenne, que personne n'avoit jamais pu trouver et à laquelle il ne s'estoit jamais amusé. Il y pensa si bien qu'il en trouva la solution et toutes les démonstrations. Cette application serieuse destourna son mal de dents, et quand il cessa d'y penser il se sentit gueri de son mal. [...]
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◁ brunschvicg on pascal's nuit de feu being called 'memorial'
Tous convinrent qu'on ne pouvait douter que ce parchemin, écrit avec tant de soin et avec des caractères si remarquables, ne fût une espèce de mémorial qu'il gardait très soigneusement pour conserver le souvenir d'une chose qu'il voulait avoir toujours présente à ses yeux et à son esprit, puisque depuis huit ans, il prenait soin de le coudre et découdre à mesure qu'il changeait d'habits.
- august 11
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◀ more one-year-old pascal
Alors, voyant son pere et sa mere l'un prez de l'autre, il se mit à crier comme il avoit accoutumé ; cela fit voir qu'il n'estoit pas encores gueri, mais on fut au moins consolé de ce qu'il n'estoit pas mort, et environ six à sept jours aprez il commença à souffrir la vue de l'eau. Mon grand père arrivant de la[4] messe, le trouva qui se divertissoit à verser de l'eau d'un verre dans un autre dans les bras de sa mère...
source: https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moire_sur_la_vie_de_M._Pascal#cite_ref-4
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◁ the witch
Lorsque M. Pascal eut un an, il luy arriva une chose très extraordinaire. Sa mère estoit, quoy que très jeune, très pieuse et très charitable ; elle avoit grand nombre de pauvres familles à qui elle donnoit chacune une petite somme par mois, et entre les pauvres femmes à qui elle faisoit ainsy la charité, il y en avoit une qui avoit la réputation d’estre sorcière : tout le monde le luy disoit ; mais sa mère, qui n’estoit point de ces femmes crédules et qui avoit beaucoup d’esprit, se mocquoit de ces avis, et continuoit toûjours à luy faire l’aumosne. Dans ce temps-là il arriva que cet enfant tomba dans une langueur semblable à ce que l’on appelle à Paris tomber en chartre[3]; mais cette langueur estoit accompagnée de deux circonstances qui ne sont point ordinaires : l’une qu’il ne pouvoit souffrir de voir de l’eau sans tomber dans des transports d’emportemens très grands ; et l’autre bien plus estonnante, c’est qu’il ne pouvoit souffrir de voir son père et sa mère proches l’un de l’autre : il souffroit les caresses de l’un et de l’autre en particulier avec plaisir ; mais aussitôt qu’ils s’approchoient, il crioit, se debattoit avec une violence excessive ; tout cela dura plus d’un an durant lequel le mal s’augmentoit ; il tomba dans une telle extrémité qu’on le regardoit comme prest à mourir.
Tout le monde disoit dans ce tems là à son père et à sa mère, que c’estoit assurément un sort que cette sorcière luy avoit jette ; ils s’en mocquoient l’un et l’autre, regardant ces discours comme des imaginations qu’on a quand on voit des choses extraordinaires, et n’y faisant aucune attention, laissant toujours à cette femme une entrée libre dans leur maison, où elle recevoit la charité.
Enfin mon grand père, importuné de tout ce qu’on luy disoit là-dessus, fit un jour entrer cette femme dans son cabinet, croyant que la manière dont il luy parleroit luy donneroit lieu de faire cesser tous les bruits ; mais il fut très estonné lorsqu’apres les premières paroles qu’il luy dit, auxquelles elle respondit seulement et assez doucement que cela n’estoit point et qu’on ne disoit cela d’elle que par envie à cause des charitez qu’elle recevoit, il voulut luy faire peur, et, feignant d’estre assuré qu’elle avoit ensorcelé son enfant, il la menaça de la faire pendre si elle ne lui avoüoit la vérité ; alors elle fut effrayée, et se mettant à genoux, elle lui promit de luy dire tout, s’il luy promettoit de luy sauver la vie. Sur cela, mon grand père, fort surpris, luy demanda ce qu’elle avoit fait et ce qui l’avoit obligée à le faire. Elle luy dit que l’ayant prié de solliciter pour elle, il le luy avoit refusé, parce qu’il croyoit que son procez n'estoit pas bon, et qu'en vengeance, elle avoit jetté un sort sur son enfant qu'elle voyoit qu'il aymoit tendrement, et qu'elle estoit bien faschée de le luy dire, mais que le sort estoit à la mort. Mon grand pere affligé luy dit: « Quoy ! il faut donc que mon enfant meure !» Elle luy dit qu'il y avoit du remède, mais qu'il falloit que quelqu'un mourut pour luy, et transporter le sort. Mon grand pere luy dit : « Ho ! j'aime mieux que mon fils meure, que de faire mourir une autre personne. » Elle luy dit : « on peut mettre le sort sur une beste. » Mon grand pere luy offrit un cheval : elle luy dit que, sans faire de si grands frais, un chat lui suffisoit. Il luy en fit donner un ; elle l'emporta et en descendant elle trouva deux capucins qui montoient pour consoler ma grand'mere de l'extrémité de la maladie de cet enfant. Ces pères luy dirent qu'elle vouloit encore faire quelque sortilège de ce chat : elle le prit et le jeta par une fenestre, d'où il ne tomba que de la hauteur de six pieds et tomba mort ; elle en redemanda un autre que mon grand pere luy fit donner. La grande tendresse qu'il avoit pour cet enfant fit qu'il ne fit pas d'attention que tout cela ne valoit rien, puisqu'il falloit, pour transporter ce sort, faire une nouvelle invocation au Diable ; jamais cette pensée ne luy vint dans l'esprit, elle ne luy vint que longtemps aprez, et il se repentit d'avoir donné lieu à cela.
- august 3
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◀ tom waits on robert wilson (wikipedia)
Words for Bob are like tacks on the kitchen floor in the dark of night and you're barefoot. So Bob clears a path he can walk through words without getting hurt. Bob changes the values and shapes of words. In some sense they take on more meaning; in some cases, less.
- july 21
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◁ Consilii satis est in me mihi.
Metamorphoses 6.40
- july 19
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◀ par curieuse leçon et meditation frequente, rompre l'os, et sucer la substantifique moelle
Old English piþa "central cylinder of the stems of plants," also, figuratively, "essential part, quintessence, condensed substance," from West Germanic *pithan- (source also of Middle Dutch pitte, Dutch pit, East Frisian pit), a Low German root of uncertain origin. Figurative sense of "energy, concentrated force, closeness and vigor of thought and style" is by 1520s. The pith helmet (1889, earlier pith hat, 1884) was so called because it is made from the dried pith of the Bengal spongewood
- july 17
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◁ empedocles
From it [scil. the earth] blossomed many faces without necks,
Naked arms wandered about, bereft of shoulders,
And eyes roamed about alone, deprived of brows. (B 57 = D 157).
♥♥ | - july 15
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◀ retentir bourdonner tinter... confusion
tinnĭo, infinitif : tinnīre, parfait : tinnīvi, supin : tinnītum \ˈtin.ni.oː\ intransitif (voir la conjugaison)
Tinter, rendre un son métallique, sonner, retentir.
Tinter, bourdonner (en parlant des oreilles).
Tinter, gazouiller.
tinter \tɛ̃.te\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Faire sonner lentement une cloche, en sorte que le battant ne frappe que d’un côté. [...]
tintamarre \tɛ̃.ta.ma http://xn--una05a.ta.maʁ\ masculin
Grand bruit discordant, ensemble peu harmonieux de sons.
Confusion bruyante pas forcément déplaisante à entendre.
Vive réaction d’un groupe, d’un public
- june 28
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◁ ἀπομανθάνω
Protagoras 342δ
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◀ "The sack needs grain." At this the Spartans answered, "You did not need to say 'sack.'"`
- june 27
-
◁ keats again
Silent entangler of a beauty’s tresses!
Most happy listener! when the morning blesses
Thee for enlivening all the cheerful eyes
That glance so brightly at the new sun-rise.
-
◀ keats
And bracelets too, and fragrant Zones —
- june 23
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◁ WEB Du Bois, Black Reconstruction
Thus human slavery in the South pointed and led in two singularly contradictory and paradoxical directions -- toward the deliberate commercial breeding and sale of human labor for profit and toward the intermingling of black and white blood (ch. 1 The Black Worker)
- june 20
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◀ surdus "dull, deaf, mute," which is possibly from an imitative PIE root meaning "to buzz, whisper" (see susurration).
- june 17
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◁ iiie méditation
... si la réalité objective de quelqu'une de mes idées est telle que je connaisse clairement qu'elle n'est point en moi ni formellement, ni éminemment, et que par conséquent je ne puis pas moi-même en être la cause, il suit de là nécessairement que je ne suis pas seul dans le monde, mais qu'il y a encore quelque autre chose qui existe, et qui est la cause de cette idée.
♥♥ | - june 15
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◀ Re: Monadology
Il y a une infinité de figures et de mouvements présents et passés qui entrent dans la cause efficiente de mon écriture présente, et il y a une infinité de petites inclinations et dispositions de mon âme présentes et passées qui entrent dans la cause finale.
-
◁ Fwd: Monadology
[...] Quand une vérité est nécessaire, on en peut trouver la raison par l'analyse, la résolvant en idées et en vérités plus simples, jusqu'à ce qu'on vienne aux primitifs.
C'est ainsi que chez les Mathématiciens, les théorèmes de spéculation et les canons de pratique sont réduits par l'analyse aux Définitions, Axiomes, et Demandes.
Et il y a enfin des idées simples dont on ne saurait donner la définition ; il y aussi des Axiomes et Demandes, ou en un mot, des principes primitifs, qui ne sauraient être prouvés et n'en ont point besoin aussi ; et ce sont les Énonciations identiques, dont l'opposé contient une contradiction expresse.
- june 13
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◀ Goethe's P.S. to Schiller, 5. Mai 1798.
Fichte hat mir den zweiten Theil seines Naturrechts geschickt, ich habe aus der Mitte heraus einiges gelesen und finde vieles auf eine beifallswürdige Art deducirt, doch scheinen mir praktischem Skeptiker bei manchen Stellen die empirischen Einflüsse noch stark einzuwirken. Es geht mir hier wie ich neulich von den Beobachtungen sagte: nur sämmtliche Menschen erkennen die Natur, nur sämmtliche Menschen leben das Menschliche. Ich mag mich stellen wie ich will, so sehe ich in vielen berühmten Axiomen nur die Aussprüche einer Individualität, und grade das was am allgemeinsten als wahr anerkannt wird ist gewöhnlich nur ein Vorurtheil der Masse, die unter gewissen Zeitbedingungen steht, und die man daher eben so gut als ein Individuum ansehen kann. Leben Sie wohl und lieben mein liebendes Individuum trotz allen seinen Ketzereien.
- june 12
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◁ Favret-Saada, interview in Comment je suis devenu ethnologue (2008)
J’ai trouvé dans l’expérience, les écrits, et le milieu analytiques un appui que mes collègues ethnologues me refusaient. Ma position sur le terrain et ce qu’elle impliquait : la dépossession et la perte de maîtrise de soi, l’acceptation du désir inconnu de l’autre, la reconnaissance d’une opacité constitutive de la communication humaine - tout cela était banal pour des analystes, insupportable pour des ethnologues. J’ai aussi trouvé dans l’expérience, les écrits, et le milieu analytiques, quand j’étais sur le terrain en Mayenne, un appui que mes collègues ethnologues me refusaient. Ma position sur le terrain et ce qu’elle impliquait -- la dépossession et la perte de maîtrise de soi, l’acceptation du désir inconnu de l’autre, la reconnaissance d’une opacité constitutive de la communication humaine -- tout cela était banal pour des analystes, insupportable pour des ethnologues. Hélas, quand j’ai commencé par la suite à dire que le désorcèlement était une « thérapie », je n’ai rencontré que fermeture dans les milieux analytiques.
I found support [appui] in the psychoanalytic experience, in psychoanalytic writings, and in the psychoanalytic milieu -- support that my ethnographer colleagues refused me. My position on the terrain implied it: the depossession and the loss of self-mastery, the acceptance of the unknown desire of the other, the recognition of a constitutive opacity of human communication -- all of that was banal, obvious for the analysts, intolerable for the ethnographers. [,,,] Alas, when I subsequently began to say that spell-breaking (disenchanting) was a "therapy," I only met with closed-mindedness in analytic milieux.
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◀ raster (n.)
"scanning field," 1934 in electrical engineering, from German Raster "screen, frame," from Latin rastrum "rake," from rasum, from rodere "to scrape" (see rodent). Related: Rasterization; rasterize. From Latin form rastellum comes French râteau "rake," formerly ratel, originally rastel.
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◁ Feuerbach, Zur Kritik der hegel'schen Philosophie, Hallische Jahrbücher 1839
Das Höchste der Kunst ist die menschliche Gestalt - Gestalt nicht nur im engsten Sinne, sondern auch im Sinne der Poesie -, das Höchste der Philosophie das menschliche Wesen. Die menschliche Gestalt ist nicht mehr eine beschränkte, endliche Gestalt - sonst könnte mit leichter Mühe der dichtende Geist diese Schranken beseitigen und eine höhere Gestalt aus ihr hervorzaubern -, sie ist die Gattung der mannigfaltigen Tierarten, die aber im Menschen eben nicht mehr als Art, sondern als Gattung existiert; das menschliche Wesen ist nicht mehr ein besonderes, subjektives, sondern ein universales Wesen, denn der Mensch hat das Universum zum Gegenstande seines Erkenntnistnebes; aber nur ein kosmopolitisches Wesen kann den Kosmos zu seinem Gegenstande machen. Simile simili gaudet.
Dante, De Monarchia Book I.iii 1-8, similar stations in opposite direction:
[1] We must therefore now see what is the purpose of human society as a whole [finis totius humane civilitatis]; when we have seen this, more than half our work will be done, as Aristotle says in the Ethics. [2] And to throw light on the matter we are inquiring into, it should be borne in mind that, just as there is a particular purpose for which nature produces the thumb, and a different one for which she produces the whole hand, and again a purpose different from both of these for which she produces the arm, and a purpose different from all of these for which she produces the whole person [totum hominem]; in the same way there is one purpose for which the individual person is designed, another for the household [domesticam comunitatem], another for the small community [viciniam], yet another for the city [civitatem], and another for the kingdom [regnum]; and finally the best purpose of all is the one for which God Everlasting with his art, which is nature [arte sua, que natura est], brings into being the whole of mankind [universaliter genus humanum]. And it is this purpose we are seeking here as the guiding principle in our inquiry.
[3] Consequently the first point to bear in mind is that God and nature do nothing in vain; on the contrary whatever they bring into being is designed for a purpose. For in the intention of its creator qua creator the essential nature of any created being is not an ultimate end in itself; the end is rather the activity which is proper to that nature; and so it is that the activity does not exist for the sake of the essential nature, but the essential nature for the sake of that activity. [4] There is therefore some activity specific to humanity as a whole, for which the whole human race in all its vast number of individual human beings is designed; and no single person, or household, or small community, or city, or individual kingdom can fully achieve it. Now what this activity is will become clear when once we clarify what is the highest potentiality of the whole of mankind. [5] I say therefore that no faculty shared by many different species is the highest potentiality of any one of them; because, since it is precisely that highest potentiality which is the defining characteristic of the species, it would follow that one and the same essential nature was specific to several species; and this is impossible.
[6] So the highest faculty in a human being is not simply to exist, because the elements too share in the simple fact of existence; nor is it to exist in compound form, for that is found in minerals; nor is it to exist as a living thing, for plants too share in that; nor is it to exist as a creature with sense perception, for that is also shared by the lower animals; but it is to exist as a creature who apprehends by means of the potential intellect: this mode of existence belongs to no creature (whether higher or lower) other than human beings.
[7] For while there are indeed other beings who like us are endowed with intellect, nonetheless their intellect is not ‘potential’ in the way that man’s is, since such beings exist only as intelligences and nothing else, and their very being is simply the act of understanding that their own nature exists; and they are engaged in this ceaselessly, otherwise they would not be eternal. It is thus clear that the highest potentiality of mankind is his intellectual potentiality or faculty [quod ultimum de potentia ipsius humanitatis est potentia sive virtus intellectiva].
[8] And since that potentiality cannot be fully actualised all at once in any one individual or in any one of the particular social groupings enumerated above [per unum hominem seu per aliquam particularium comunitatum], there must needs be a vast number of individual people in the human race [necesse est multitudinem esse in humano genere], through whom the whole of this potentiality can be actualised; just as there must be a great variety of things which can be generated so that the whole potentiality of prime matter can continuously be actualised; otherwise one would be postulating a potentiality existing separately from actualisation, which is impossible. [! - Brenet presents two possible readings of this sticky proposition in "Averroès and Dante, New Readings of Monarchia I, 3"]
[9] And Averroes is in agreement with this opinion in his commentary on the De anima. Now the intellectual potentiality of which I am speaking is not only concerned with universal ideas or classes, but also (by extension as it were) with particulars; and so it is often said that the theoretical intellect by extension becomes practical, its goal then being doing and making.
- june 10
-
◀ An die Nachgeborenen (1939)
Gingen wir doch, öfter als die Schuhe die Länder wechselnd
Durch die Kriege der Klassen, verzweifelt
Wenn da nur Unrecht war und keine Empörung.
- june 7
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◁ Philip Curtin, The rise and fall of the plantation complex
Paradoxically, strong economic growth brought immigrants from Africa and Europe, and the newcomers' death rates -- often 40 to 150 per 1,000 -- were higher than any birth rates that might be expected, even in the best of circumstances. Economic stagnation, on the other hand, allowed the children and grandchildren of immigrants to adjust to the new disease environment.
- june 4
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◀ Life of Galileo
If scientists, intimidated by self-seeking people in power, are content to amass knowledge for the sake of knowledge, then science can become crippled, and your new machines will represent nothing but new means of oppression. With time you may discover all that is to be discovered, and your progress will only be a progression away from mankind. The gulf between you and them can one day become so great that your cry of jubilation over some new achievement may be answered by a universal cry of horror. I, as a scientist, had a unique opportunity. In my days astronomy reached the market-places. In these quite exceptional circumstances, the steadfastness of one man could have shaken the world. If only I had resisted, if only the natural scientists had been able to evolve something like the Hippocratic oath of the doctors, the vow to devote their knowledge wholly to the benefit of mankind! As things now stand, the best one can hope for is for a race of inventive dwarfs who can be hired for anything. Moreover, I am now convinced, Sarti, that I never was in real danger. For a few years I was as strong as the authorities.
♥♥♥♥ | - may 29
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◁ (no subject)
"lower part of a roof," especially that which projects beyond the wall, 1570s, alteration of southwest Midlands dialectal eovese (singular), from Old English efes "edge of a roof," also "edge of a forest," from Proto-Germanic ubaswo-/ubiswo "vestibule, porch, eaves" (source also of Old Frisian ose "eaves," Old High German obasa "porch, hall, roof," German Obsen, Old Norse ups, Gothic ubizwa "porch;" German oben "above"). This is reconstructed to be from an extended form of PIE root *upo "under," also "up from under," hence also "over." By 16c. it came to be mistaken for a plural and the new singular eave emerged.
-
◀ Fragment d’un poème sur le mouchoir
Mais pour ce noble emploi je ne veux point vous voir
Déploier, avec grâce, un superbe mouchoir,
Des mœurs de l’Orient évitez la mollesse
Et sçachez de vos doigts emploier la souplesse.
Dès longtems, je le sçais, un luxe dangereux
À ce honteux usage asservit nos ayeux :
Mais jadis les humains instruits par la nature
Sous un chêne fécond recueillant leur pâture
Se mouchoient sans mouchoir et vivoient plus heureux.
Le père des humains dans ses doigts vigoureux
Pressant bien mieux que nous son nés souple et docile
Sçavoit le dégager d’une humeur inutile.
(Maximilien De Robespierre)
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◁ Saint-Just, fragment on institutions
Scipion fut accusé, il se disculp en opposant sa vie entière à ses accusateurs, il fut assassiné bientôt après, ainsi les Gracques moururent, ainsi Demosthène expira aux pieds de la statue des dieux, ainsi l'on immola Sidney, Barnveldt, ainsi périt Franklin dans l'autre hémisphère, ainsi mourut Chalier, Marat, ainsi finirent tous ceux qui se sont rendus redoutables par un courage incorruptible, les grands hommes ne meurent point dans leur lit.
C'est pourquoi l'homme qui a sincèrement réfléchi sur les causes de la décadence des empires s'est convaincu que leur solidité n'est point dans leurs défenseurs toujours enviés, toujours perdus, mais dans les institutions immortelles qui sont impassibles et à l'abri de la témérité des factions.
Tous les hommes que j'ai cités plus haut avaient eu le malheur de naître dans des pays sans institutions, en vain ils se sont étayés de toutes les forces de l'héroïsme, les factions triomphantes un seul jour les ont jetés dans la nuit éternelle malgré des années de vertus.
♥ | - may 24
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◀ Grundsätze der Philosophie der Zukunft §§56, 58-62
§ 56. Die absolute Identitätsphilosophie hat den Standpunkt der Wahrheit gänzlich verrückt. Der natürliche Standpunkt des Menschen, der Standpunkt der Unterscheidung in Ich und Du, Subjekt und Objekt ist der wahre, der absolute Standpunkt, folglich auch der Standpunkt der Philosophie.
[...]
§ 58. Die Wahrheit existiert nicht im Denken, nicht im Wissen für sich selbst. Die Wahrheit ist nur die Totalität des menschlichen Lebens und Wesens.
§ 59. Der einzelne Mensch für sich hat das Wesen des Menschen weder in sich als moralischem, noch in sich als denkendem Wesen. Das Wesen des Menschen ist nur in der Gemeinschaft, in der Einheit des Menschen mit dem Menschen enthalten – eine Einheit, die sich aber nur auf die Realität des Unterschiedes von Ich und Du stützt.
§ 60. Einsamkeit ist Endlichkeit und Beschränktheit, Gemeinschaftlichkeit ist Freiheit und Unendlichkeit. Der Mensch für sich ist Mensch (im gewöhnlichen Sinn); Mensch mit Mensch – die Einheit von Ich und Du – ist Gott.
§ 61. Der absolute Philosoph sagte oder dachte wenigstens, analog dem L'état c'est moi des absoluten Monarchen und L'être c'est moi des absoluten Gottes – von sich, als Denker natürlich, nicht als Menschen: la vérité c'est moi. Der menschliche Philosoph sagt dagegen: ich bin auch im Denken, auch als Philosoph Mensch mit Menschen.
§ 62. Die wahre Dialektik ist kein Monolog des einsamen Denkers mit sich selbst, sie ist ein Dialog zwischen Ich und Du.
- may 22
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◁ dado, dadi, etym.
Uncertain. Perhaps from a Vulgar Latin *dadu, itself either from Latin datum (“thrown, given”), or from Arabic أَعْدَاد (ʔaʕdād, “numbers”). Compare Spanish and Portuguese dado, Catalan dau, French dé.
- may 21
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◀ "On a lexical plane" in German
"Auf der lexikalischen Ebene"
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◁ end of "Luther als Schiedsrichter zwischen Strauß und Feuerbach" by kein Berliner
[...] Und es gibt keinen andern Weg für euch zur Wahrheit und Freiheit, als durch den Feuer-bach. Der Feuerbach ist das Purgatorium der Gegenwart.
(Anekdota zur neuesten deutschen Philosophie und Publicistik, Bd. II, 1843)
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◀ L'obvie en négatif
obvie [just this word]
- may 20
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◁ "Les médias n'existent pas." Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste! émission du 18/5/24
Vous savez, les médias, n'existent pas. Nous on existe, c'est plus important. Vous savez, tous les médias qui écrivent sur nous, pour la plupart ils n'existent pas, ils font des petits médias qui sont très peu reliés, et vous savez le public ne s'y trompe pas. Vous savez, j'ai plus confiance dans le public que dans les médias.
- may 19
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◀ 11 August 1844
Die Einheit d. Menschen mit d. Menschen, die auf dem realen Unterschied der Menschen begründet ist, der Begriff der Menschengattung aus dem Himmel der Abstraktion auf die wirkliche Erde herabgezogen, was ist er anders als der Begriff der Gesellschaft?
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◁ maría lugones, "world"-travelling and loving perception
We are by the river bank. The river is very, very low. Almost dry. Bits of water here and there. Little pools with a few trout hiding under the rocks. But mostly is wet stones, grey on the outside. We walk on the stones for awhile. You pick up a stone and crash it onto the others. As it breaks, it is quite wet inside and it is very colorful, very pretty. I pick up a stone and break it and run toward the pieces to see the colors. They are beautiful. I laugh and bring the pieces back to you and you are doing the same with your pieces. We keep on crashing stones for hours, anxious to see the beautiful new colors. We are playing.
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◀ kjv gen 1.29
And God said, Behold, I have given you every herb bearing seed, which is upon the face of all the earth, and every tree, in the which is the fruit of a tree yielding seed; to you it shall be for meat.
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◁ Maschinenfragment: "unter die Kontrolle des general intellect [sic., English] gekommen"
„Die Natur baut keine Maschinen, keine Lokomotiven, Eisenbahnen, electric telegraphs, selfacting mules etc. Sie sind Produkte der menschlichen Industrie; natürliches Material, verwandelt in Organe des menschlichen Willens über die Natur oder seiner Betätigung in der Natur. Sie sind von der menschlichen Hand geschaffne Organe des menschlichen Hirns; vergegenständlichte Wissenskraft. Die Entwicklung des capital fixe zeigt an, bis zu welchem Grade das allgemeine gesellschaftliche Wissen, knowledge, zur unmittelbaren Produktivkraft geworden ist und daher die Bedingungen des gesellschaftlichen Lebensprozesses selbst unter die Kontrolle des general intellect gekommen und ihm gemäß umgeschaffen sind. Bis zu welchem Grade die gesellschaftlichen Produktivkräfte produziert sind, nicht nur in der Form des Wissens, sondern als unmittelbare Organe der gesellschaftlichen Praxis; des realen Lebensprozesses.“
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◀ (no subject)
قَرِيب • (qarīb). near, familiar
غَرِيب • (ḡarīb). strange, foreign
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◁ (no subject)
The title: In Photoshop applications, transforming the background into an ordinary layer eliminates the idea of a backdrop. As background loses its gravity, all layers and figures can shift and move independently. Intruiged by the shifts of diasporic beings across the world, Leylâ Gediz is devoted to expanding the field of painting, its settings and its audiences. On this occasion, Gediz will display a group of works that reflect on the possibilities of being unrooted stemming from her personal experience of coming from Istanbul and living in Lisbon.
- may 16
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◀ Lebrun, "Hobbes et l'institution de la vérité", cit. p. 118
Qui donc, demandait Augustin, cherche le savoir d'une manière si insensée qu'il envoie son fils a l'école pour apprendre ce que le maître pense?
- may 15
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◁ soularphone
(coined by Leon Thomas to describe his singing)
♥♥ | - may 12
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◀ half Rafah
L’année suivante, au nom de la lutte contre les mouvements djihadistes, qui multiplient les attaques contre les forces de sécurité dans le Sinaï, le nouveau président [al-Sissi] fait raser la partie égyptienne de Rafah. L’objectif est d’en finir avec le réseau de tunnels qui relie le Sinaï à la bande de Gaza et profite, selon lui, aussi bien aux islamistes palestiniens qu’aux tribus égyptiennes passées dans l’orbite de l’Etat islamique.
"Rafah, un verrou stratégique au cœur du conflit israélo-palestinien" dans Le Monde (11 mai 24)
- may 10
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◁ S Weil - L'enracinement - I. Les besoins de l'âme - La vérité
Le public se défie des journaux, mais sa défiance ne le protège pas.
- may 4
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◀ Pliny the Elder on Chelidonium majus, « grande hirondelle »
[L]e nom de la plante serait dû au fait que les hirondelles frottent les yeux de leurs petits avec des fragments de cette plante pour les ouvrir. The name of the plant is owed to the fact that swallows scrub the eyes of their babies with petals of the plant to open them [for the first time].
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◁ 8 janvier 1958, lacan
Et c’est autour de cela que j’ai essayé de vous ordonner tout ce que j’ai appelé la réaction en chaîne, ou la débandade, qui se produit dans la psychose.
- april 30
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◀ I read, much of the night, and go south in the winter.
- april 18
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◁ b+y+n
וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֔ים יְהִ֥י רָקִ֖יעַ בְּת֣וֹךְ הַמָּ֑יִם וִיהִ֣י מַבְדִּ֔יל בֵּ֥ין מַ֖יִם לָמָֽיִם: God said, be an expanse admist (t+w+k) the waters, dividing between (b+y+n) water and water
Pirkei Avoth 3.2: if two sit together and there are words of Torah between (בֵּינֵיהֶם, bēnēhém) them, then the dwelling dwells between them
[בַּ֫יִן] substantive properly interval, space between (bdb010701 id.) — construct בֵּין onceIsaiah 44:4 (Baer) בֵּן, בֵּינִי, בֵּֽינְךָ, בֵינֵךְ, בֵּינוֺ (בֵּינָיו † Joshua 3:4; Joshua 8:11 Qr); with plural suffix in plural form בֵּינֵינוּ (בֵּנֵינוּ), etc.; also בֵּינוֺת † Ezekiel 10:2 (twice in verse); Ezekiel 10:6 (twice in verse); Ezekiel 10:7 (twice in verse) (+ Ezekiel 1:13 Greek Version of the LXX Hi Ew etc. for דְּמוּת), בֵּינוֺתֵינוּ † Genesis 26:28; Joshua 22:34; Judges 11:10, בֵּינוֺתָם † Genesis 42:23; 2 Samuel 21:7; Jeremiah 25:16; dual בֵּנַיִם (see below); —
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◀ Mt 18:20
οὗ γάρ εἰσι δύο ἢ τρεῖς συνηγμένοι εἰς τὸ ἐμὸν ὄνομα, ἐκεῖ εἰμὶ ἐν μέσῳ αὐτῶν
- april 13
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◁ Last ¶, Maine de Biran, Influence de l'habitude sur la faculté de pener
Les opérations les plus compliquées s'exécutent, il est vrai, avec assurance et facilité, mais la pensée sommeille et perd ses forces dans l'inaction. L'analyse philosophique peut naître au sein de cet entraînement général, comme les plus puissantes ressources de l'industrie dans les grandes nécessités ; mais elle cherche des élémens, et ne trouve que des masses fortement agrégées, elle cherche un fond où pouvoir s'attacher, et ne trouve que des formes légères qui lui échappent, elle veut diriger, montrer la bonne route, et tout fuit devant elle dans la pente la plus rapide ; alors changeant de titre comme de fonctions, cette analyse ne sera plus celle qui sépare, mais celle qui recompose. . . . . FIN.
| not elements -- tightly agglomerated masses
| not a ground -- light forms that escape
| wants to direct, to give the way -- everything flees before it, down the steepest slope to hand
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◀ Maine de Biran, incipit
NUL NE RÉFLÉCHIT L'HABITUDE, a dit un homme célèbre (Mirabeau, Conseils à un jeune prince, etc.) ; rien de plus vrai ni de mieux exprimé que cette courte sentence. La réflexion, au physique comme au moral, demande un point d'appui, une résistance : or l'effet le plus général de l'habitude est d'enlever toute résistance, de détruire tout frottement; c'est comme une pente où l'on glisse sans s'en apercevoir, sans y songer.
Réfléchir l'habitude ! ... et qu'est-ce qui peut ou veut faire cette première réflexion ? Comment soupçonner quelque mystère dans ce que l'on a toujours vu, fait ou senti ? De quoi s'enquérir, douter, s'étonner ? Les graves tombent, le mouvemnt [sic] se communique ; les astres roulent sur nos têtes ; la nature étale à nos yeux ses plus grands phénomènes : quel sujet d'admiration, quel objet de connaissance peut-il y avoir dans des choses aussi familières ? Et notre existence ? les phénomènes de la sensibilité, de la pensée ? cette foule de modifications qui se succèdent, d'opérations qui se répètent et se cumulent depuis l'origine ? ce moi, qui s'échappe à lui-même dans la prétendue simplicité, et la facilité extrême de ses propres actes, qui se fuit sans cesse et se porte par-tout ? ... comment réfléchir ses habitudes, les plus intimes et les plus profondes de toutes ?
- april 10
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◁ Simone Weil, cited -- translated? paraphrased? -- by George Steiner, cited by Mendes-Flohr in "Judaism and the Polis"
The devil in us is the "We," or rather the "I" with a halo of "We" about it. [I've amended "halo or 'We'" to "halo of 'We'" -- "We" is a halo, not every halo...]
[Step 1. The closest I can find: 1950, lettre II; all emphases mine:]
J’ai peur de ce patriotisme de l’Église qui existe dans les milieux catholiques. J’entends patriotisme au sens du sentiment qu’on accorde à une patrie terrestre. J’en ai peur parce que j’ai peur de le contracter par contagion. Non pas que l’Église me paraisse indigne d’inspirer un tel sentiment. Mais parce que je ne veux pour moi d’aucun sentiment de ce genre. Le mot vouloir est impropre. Je sais, je sens avec certitude que tout sentiment de ce genre, quel qu’en soit l’objet, est funeste pour moi.
Des saints ont approuvé les Croisades, l’Inquisition. Je ne peux pas ne pas penser qu’ils ont eu tort. Je ne peux pas récuser la lumière de la conscience. Si je pense que sur un point je vois plus clair qu’eux, moi qui suis tellement loin au-dessous d’eux, je dois admettre que sur ce point ils ont été aveuglés par quelque chose de très puissant. Ce quelque chose, c’est l’Église en tant que chose sociale. Si cette chose sociale leur a fait du mal, quel mal ne me ferait-elle pas à moi, qui suis particulièrement vulnérable aux influences sociales, et qui suis presque infiniment plus faible qu’eux?
On n’a jamais rien dit ni écrit qui aille si loin que les paroles du diable au Christ dans saint Luc concernant les royaumes de ce monde. « Je te donnerai toute cette puissance et la gloire qui y est attachée, car elle m’a été abandonnée, à moi et à tout être à qui je veux en faire part. » Il en résulte que le social est irréductiblement le domaine du diable. La chair pousse à dire moi et le diable pousse à dire nous ; ou bien à dire, comme les dictateurs, je avec une signification collective. Et, conformément à sa mission propre, le diable fabrique une fausse imitation du divin, de l’ersatz de divin.
Par social je n’entends pas tout ce qui se rapporte à une cité, mais seulement les sentiments collectifs.
Je sais bien qu’il est inévitable que l’Église soit aussi une chose sociale ; sans quoi elle n’existerait pas. Mais pour autant qu’elle est une chose sociale elle appartient au Prince de ce monde. C’est parce qu’elle est un organe de conservation et de transmission de la vérité qu’il y a là un extrême danger pour ceux qui sont comme moi vulnérables à l’excès aux influences sociales. Car ainsi ce qu’il y a de plus pur et ce qui souille le plus, étant semblables et confondus sous les mêmes mots, font un mélange presque indécomposable.
Il existe un milieu catholique prêt à accueillir chaleureusement quiconque y entre. Or je ne veux pas être adoptée dans un milieu, habiter dans un milieu où on dit « nous » et être une partie de ce « nous », me trouver chez moi dans un milieu humain quel qu’il soit. En disant que je ne veux pas je m’exprime mal, car je le voudrais bien ; tout cela est délicieux. Mais je sens que cela ne m’est pas permis. Je sens qu’il m’est nécessaire, qu’il m’est prescrit de me trouver seule, étrangère et en exil par rapport à n’importe quel milieu humain sans exception.
[It seems like Steiner is translating "La chair pousse à dire moi et le diable pousse à dire nous ; ou bien à dire, comme les dictateurs, je avec une signification collective." To call the we a "halo" around the I is his (very beautiful) invention.]
[Step 2. Steiner's Sainte Simone is a review of an anthology called Simone Weil's Philosophy of Culture. Two quotes:]
Is there any philosopher outside Marx (a constant presence in Weil) who has striven as stringently to grasp the implications -- psychological, social, physical, political, but also, in a genuine sense, philosophic -- of work in the factory, of the "laborious" technological condition of modern men and women?
[...] Martin Andic takes up this critical theme of "imagination". Persuasively, he expounds Weil's lifelong summons to concreteness, her insistence, surely right, that abstractions, spurious ideological absolutes, and the rhetorical delusions on which our politics feed, foster man's inhumanity to man. (There are suggestive affinities between Weil's language-critique and that of Orwell, under sometimes comparable circumstances.) / But, as Professor Andic points out, this critique is, in Weil's case, again "theological". It relates to the necessary "decreation" of the collective "We" -- the locus of the political: "The devil in us is the 'We,' or rather the 'I' with a halo or 'We' about it, for it is the imagination that makes us want to be like God without God, like him in his power not his love, and that bestows upon us a fictitious divinity by putting us at the centre of the universe in space and time, values and being."
[Not amending "halo or 'We'" any more -- these all concur in it, so clearly Mendes Flohr and Steiner are quoting accurately. Steiner presents this as a paraphrase made by Andic, not as a citation by Weil. Now we have to keep following the trail to Andic, "Discernement and the Imagination" in Simone Weil's Philosophy of Culture ed. Richard Bell. [[Weil against Durkheim is part of the context... that's for another cup.]] So here's Step 3, Andic:]
The devil in us is the 'We,' or rather the 'I' with a halo or 'We' about it (N 308), for it is the [etc. ...]
[Andic gives a citation, the ultimate citation, finally Weil herself. It's still possible that the "We" as halo is Weil's invention. N is the Notebooks, trans. Arthur Wills, London: Routledge and Kegan Paul, 2 volumes, 1956. (and it's "halo or 'We'" again. So, finding the same edition of the notebooks wasn't that easy. used pdfscissors and ocrmypdf (which uses tesseract) to get it searchable, and then immediately saw that it was right there, where it should be, page 308. And here we have it! Copying full block:]
Beauty. A part of matter which, through the senses, renders spiritual perfection sensible.
A part of matter which compels the transcendental part of the soul to become visible.
It is the same faculty of the soul, to wit supernatural love, which has contact both with Beauty and with God.
Supernatural love is the organ in us by which we adhere to Beauty, and the sense of the reality of the universe is identical in us with all of its beauty. Full existence and Beauty merge into one another.
The flesh in us (when through sin it steps out of its lawful rôle) says 'I', and the devil says 'We', or else 'I' with a halo of 'We' about it.
[- I'm not sure what this line is doing in this paragraph. - but I am happy to see my intuitions vindicated: a halo of "we"...]
[meanwhile "or else" is a bit of a problem, and I suspect that Andic was right to clip it. A philosophical writer like Simone Weil would not add an "or else" for an extra case; she adds it to tell you what "We" is. The devil says "We," that is, he says "I" with a halo... But it doesn't seem easy to pirate the Cahiers this afternoon, and my cup is already too tall for anybody (coucou!) to finish.]
- april 9
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◀ (no subject)
FALSTAFF. Marry then, sweet wag, when thou art king, let not us that are squires of the night’s body be called thieves of the day’s beauty: let us be Diana’s foresters, gentlemen of the shade, minions of the moon; and let men say we be men of good government, being governed, as the sea is, by our noble and chaste mistress the moon, under whose countenance we steal.
PRINCE. Thou sayest well, and it holds well too, for the fortune of us that are the moon’s men doth ebb and flow like the sea, being governed, as the sea is, by the moon. As for proof now: a purse of gold most resolutely snatched on Monday night, and most dissolutely spent on Tuesday morning, got with swearing “Lay by” and spent with crying “Bring in”; now in as low an ebb as the foot of the ladder, and by and by in as high a flow as the ridge of the gallows.
- april 7
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◁ Snopes on "Wrap foil around your doorknob when you're alone: Here's why"
In the past, we covered other misleading ads that also featured household items and mentioned the word "alone." Such dubious examples included pouring Coke on car wheels, keeping a bread clip in your wallet, putting a bottle on your car's tire when parked, and wrapping a rubber band on your doorknob.
- april 5
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◀ (no subject)
"Aristotle proposed in the 4th century BC that earthquakes were caused by winds trapped in caves." (Wikipedia, "Earthquake Weather", i.e. a popular belief.)
Cf. Aristotle De Sensu on the ear
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◁ in stirrups
„Aus dem Stegreif“ bedeutet wörtlich: ohne vom Pferd zu steigen, im übertragenen Sinn: ohne lang nachzudenken, unvorbereitet, extemporiert, improvisiert. -- Wikipedia.
Wiktionnär: Boten überbrachten gute, aber auch schlechte Nachrichten des Königs. Zum Beispiel blieb der Bote beim Ausruf einer Steuererhöhung auf dem Marktplatz lieber im Sattel seines Pferdes, mit den Füßen im "Steg-Reif". Damals wurden die Überbringer schlechter Nachrichten für diese auch schon mal verantwortlich gemacht. (Marc Puxbaumer)
(Either we're starting early, or we're leaving early. Some formalities are demonstrations of trust.)
(None of that in our equivalent.
"Adverbial phrase off the cuff "extemporaneously" is attested by 1938, American English colloquial, suggesting an actor or speaker reading from notes jotted on his shirt sleeves rather than reciting learned lines." -- Etymonline)
- april 2
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◀ Germaine Tillion, "La république des cousins" (RTF 1974)
Je me suis trouvé dans des populations qui étaient très, très différentes de celles dans lesquelles nous vivons ici.
Et je n'ai jamais joué la comédie. Je veux dire que j'ai été ce que j'ai fais moi-même -- ce que je suis, simplement.
Avec les Touaregs et avec les Chaouias, les Maures de Mauritanie, ça m'a apporté d'abord la connaissance d'une société courtoise, chevaleresque.
Et à partir de la connaissance de cette société, ça m'a apporté aussi une espèce de vision... plus lointaine, plus... pleine de sérénité... de nos petits travers... nationaux.
Dire qu'on connaît profondément une population, qu'on s'est assimilé à une population, c'est pas vrai. Mais on peut aller aussi loin qu'on peut, dans la compréhension. À la limite, on ne connaît même pas sa propre famille. On ne se connaît même pas soi-même. Alors comment espérer pénétrer profondément dans la psychologie d'un peuple de gens qui ont eu une enfance totalement différente de la nôtre (nous savons tous quelle est l'imprégnation que donne l'enfance.)
Alors tout de même, ce que je veux dire c'est que aussi bien dans les sciences humaines que -- quelque chose que j'appellerai la culture -- la culture est quelque chose qui est en train de mourir, dans nos pays, à cause de la spécialisation. Un homme qui connaît à fond une question est pratiquement obligé à y consacrer sa vie.
(She raises her right hand, leaving it closed.)
Et à partir du moment où il a consacré sa vie à une, simplement une spécialisation quelconque, il va en profondeur très très loin.
(She points a finger down, and presses it down.)
Mais, il n'a plus (As she lifts her hand again, she splits it with a second finger, making Λ.) Mais il n'a plus aucun angle.
Pour avoir un angle, il faut avoir deux spécialisations. Et cet angle, c'est la culture. Et pour savoir ce que c'est que l'humanité, pour avoir simplement un rapport avec ça, la science humaine, ou les sciences humaines -- je les distingue -- il faut connaître bien au moins deux civilisations. [43:22]
(This is the second time she made this gesture in the program. The first was a citation: "Les touaregs, quand ils vous racontent une généalogie -- j'en ai là, (raises a photograph from her desk) j'ai là une vieille touareg en train de faire sa généalogie -- il s'asseyent par terre sur le sable, ils ont toujours deux doigts, comme ça (she shows their gesture, splitting two fingers pointing downwards: Λ), et avec deux doigts, ils font un trait. Parce que toutes les généalogies commencent chez eux par ce qu'ils appellent une paire. Alors cette paire, c'est quoi? C'est un frère et une sœur. Ou bien c'est deux sœurs, ou bien c'est deux frères. N'est-ce pas, voilà, les trois paires possibles, pouvant être à l'origine de deux systèmes de relation [i.e. the "frères/sœurs" and the "cousins/cousines"]...) [23:06]
https://madelen.ina.fr/content/germaine-tillion-2-la-republique-des-cousins-80705
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◁ Thomas Browne - The Garden of CYRUS, OR The Quincunciall, Lozenge, or Net-work Plantations of the Ancients, Artificially, Naturally, Mystically Considered (1658)
But the Quincunx of Heaven runs low, and ’tis time to close the five ports of knowledge; We are unwilling to spin out our awaking thoughts into the phantasmes of sleep, which often continueth præcogitations; making Cables of Cobwebbes and Wildernesses of handsome Groves. Beside Hippocrates hath spoke so little and the Oneirocriticall Masters, have left such frigid Interpretations from plants, that there is little encouragement to dream of Paradise it self. Nor will the sweetest delight of Gardens afford much comfort in sleep; wherein the dulnesse of that sense shakes hands with delectable odours; and though in the Bed of Cleopatra, can hardly with any delight raise up the ghost of a Rose.
Night which Pagan Theology could make the daughter of Chaos, affords no advantage to the description of order: Although no lower then that Masse can we derive its Genealogy. All things began in order, so shall they end, and so shall they begin again; according to the ordainer of order and mystical Mathematicks of the City of Heaven.
Though Somnus in Homer be sent to rowse up Agamemnon, I finde no such effects in these drowsy approaches of sleep. To keep our eyes open longer were but to act our Antipodes. The Huntsmen are up in America, and they are already past their first sleep in Persia. But who can be drowsie at that howr which freed us from everlasting sleep? or have slumbring thoughts at that time, when sleep it self must end, as some conjecture all shall awake again?
https://penelope.uchicago.edu/gardennoframes/garden5.xhtml
via etymonline's patreon list via sam
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◀ Etymology of artichoke
The English word artichoke was borrowed in the sixteenth century from the northern Italian word articiocco (the standard modern Italian being carciofo). The Italian term was itself borrowed either from Spanish alcarchofa (today usually alcachofa) or directly from the source of the Spanish word—medieval Andalusi Arabic الخرشوفة (al-kharshūfa, including the Arabic definite article al). The Arabic form kharshūfa is still used in Maghrebi Arabic today, while other variants in Arabic include kharshafa, and Modern Standard Arabic khurshūfa. These Arabic forms themselves derive from classical Arabic حرشفة (harshafa) singular word of the plural حراشف (ḥarashef) meaning “scale.”
…
Despite being borrowed from Arabic, European terms for the artichoke have in turn influenced Arabic in their own right. For example, the modern Levantine Arabic term for artichoke is أرضي شوكي (ʔarḍī shawkī). This literally means 'earthy thorny', and is an Arabicisation (through phono-semantic matching) of the English word artichoke or other European terms like it.
♥ | - april 1
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◁ nicht restlos
Das Zwischenmenschliche ist das, was zwischen den Menschen geschieht, woran sie als an einem unpersönlichen Prozesse teilnehmen, was der Einzelne wohl als sein Tun und Leiden erlebt, aber diesem nicht restlos zurechnen kann.
(Buber's Geleitwort to his Sammlung, Die Gesellschaft... 1906)
- march 31
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◀ (no subject)
Issu d'un lat. vulg. metĭpsimu comp. de la particule enclitique emphatique -met servant à renforcer les pron. pers. (egomet, nosmet...) et du dém. intensif ipse (ipsus). Celui-ci, en effet, dans un même but d'insistance, accompagnait fréq. en b. lat. le pron. pers. renforcé (cf. Donat, Gramm., IV, 395, 10 ds TLL s.v. ipse, 356, 70: tautologia est ejusdem dictionis repetitio vitiosa ut ,,egomet ipse``): nosmet ipsi, temet ipsum, v. TLL, loc. cit., col. 357-359; de là, par rapprochement de -met et de ipse, le pron. metipse (av. le Ves. Didascaliae apostolorum dsTLL s.v., v. aussi J. Pirson ds Mél. Wilmotte, p.509; cf. aussi la forme renforcée ipsismet ipsis IIIe-IVes. ds E. Löfstedt, Syntactica, t.2, p.197), d'où l'a. prov. medeps (fin Xes., forme occitane ds Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 184, 255), meseis (XIe -XIIes. eu mesis, Confession ds Bartsch Prov., col. 23, 2); aqui meseix (fin XIIe-début XIIIes. Jaufre, éd. C. Brunel, 3097). Comme, par emphase également, ipse s'employait dans la lang. vulg. au superl. (ipsissimus «tout à fait lui-même», Plaute; ipsimus, -a au sens de «patron, patronne», Pétrone, 63, 3: ipsimi nostri; 69, 3 : [ipsumam i.e. dominam] ds TLL s.v. ipse, 344, 30 sqq), le lat. vulg. connut la forme metĭpsimu (v. aussi W.von Wartburg, Problèmes et méthodes2, pp. 153-155). De celle-ci, prononcée metessimu (cf. les formes isse, issa ds TLL s.v.), sont issus l'a. fr. medesme, meesme et l'a. prov. medesme (1remoitié Xes. Boèce ds Bartsch Prov., col. 7, 11: Ella medesma), meesme (XIes. Evangile de St Jean, ibid., col. 12, 4). La forme a. fr. meïsme peut être expliquée comme anal. du nomin. plur. metessimi, la dilation de de la dés. ayant entravé l'ouverture du ĭ tonique en é; F. de La Chaussée, Morphol. hist. de l'a. fr., §77, 2; cf. le pron. a. fr. is «même» (ca 1175 en is l'ore, Benoît de Ste-Maure, Chron. ducs de Norm., éd. C. Fahlin, 38423; var. de es, régulièrement issu de ipsu), anal. du plur. ips, avec dilation maintenant le timbre i de l'initiale, F. de La Chaussée, op. cit., § 239 C d (G. Millardet ds Romania t.42, p.462, R. Lang. rom. t.55, p.422 et t.61, p.6 [hyp. adoptée par FEW t.4, p.809a] a expliqué ĭpse devenu ĭps sous l'infl. de qu; Pope, §836 et 850 attribue ĭps (à l'origine des formes en -is- par le même effet de dilation) à l'infl. conjuguée de qu et du nomin. plur.). Les notions exprimées par meesme en a. fr. (identité, insistance) sont le reflet des emplois de ipse à basse époque; ce dernier, pron. intensif et adversatif [moi et non un autre] dans la lang. class., a, en effet, à partir de l'Empire, concurrencé puis tendu à remplacer le pron. d'identité idem (Vään., § 272), cf. dès Ennius, Ann., 14: terra corpus quae dedit, ipsa capit; ainsi que 1ers. Velleius Paterculus: his ipsis... gladiis quibus...; id. Valère Maxime: inter ipsum tempus quo... (Lat. Gramm., Syntax und Stylistik, § 105, f, p.189; v. aussi Löfstedt, p.65).
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◁ *dheigh-
*dheigh-
Proto-Indo-European root meaning "to form, build."
It forms all or part of: configure; dairy; dey (n.1) "female servant, housekeeper, maid"; disfigure; dough; effigy; faineant; faint; feign; feint; fictile; fiction; fictitious; figment; figure; figurine; lady; paradise; prefigure; thixotropy; transfigure.
It is the hypothetical source of/evidence for its existence is provided by: Sanskrit dehah "body," literally "that which is formed," dih- "to besmear;" Greek teikhos "wall;" Latin fingere "to form, fashion," figura "a shape, form, figure;" Old Irish digen "firm, solid," originally "kneaded into a compact mass;" Gothic deigan "to smear," Old English dag, Gothic daigs "dough."
♥ | - march 28
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◀ Buch der Wendungen
Das Denken löst sich leicht los.
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◁ a minced oath, drawled snip of eternal
tarnal (adj.)
a minced oath, a mild epithet of reprobation, by 1790, an American English colloquial drawled snip of eternal, used as a mild profanity, clipped from phrase by the Eternal (God).
[etymonline]
- march 25
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◀ (no subject)
Basis of Stalker printed in Russian 1972, English 1973 (Roadside Picnic by brothers Strugatsky)
Gravity's Rainbow published in 1973 as well
Apollinaire's "Zone", 1913
The "zone" and the zonards of Paris from 1871 on in the non ædificandi zone around the fortifications
Cf. song "il n'y a plus de fortifications / mais il y aura toujours des chansons"
Originally just meant "belt, girdle, ceinture"
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◁ Du Lampe, du Handtuch, du Teller!
Alser noch sehr klein war – die genauere Zeitbestimmung ließe sich noch durch dasZusammentreffen mit der Todeskrankheit einer älteren Schwester gewinnen –,soll er etwas Arges angestellt haben, wofür ihn der Vater prügelte. Da sei derkleine Knirps in eine schreckliche Wut geraten und habe noch unter den Schlägenden Vater beschimpft. Da er aber noch keine Schimpfwörter kannte, habe er ihmalle Namen von Gegenständen gegeben, die ihm einfielen, und gesagt: »du Lampe, du Handtuch, du Teller« usw. Der Vater hielt erschüttert über diesenelementaren Ausbruch im Schlagen inne und äußerte: »Der Kleine da wirdentweder ein großer Mann oder ein großer Verbrecher!« Er meint, der Eindrück dieser Szene sei sowohl für ihn wie für den Vater ein dauernd wirksamergewesen. Der Vater habe ihn nie wieder geprügelt; er selbst leitet aber ein Stückseiner Charakterveränderung von dem Erlebnisse ab. Aus Angst vor der Größeseiner Wut sei er von da an feige geworden. Er hatte übrigens sein ganzes Lebenüber schreckliche Angst vor Schlägen und verkroch sich vor Entsetzen und Empörung, wenn eines seiner Geschwister geprügelt wurde.
^ Bemerkungen über einen Fall von Zwangsneurose (1909)
À être «réveilée» en sa fraîcheur, cette métaphore comme toute autre, s'avère ce qu'elle est chez les surréalistes.
La métaphore radicale est donnée dans l'accès de rage rapporté par Freud de l'enfant, encore inorme en grossièreté, que fut son homme-aux-rats avant de s'achever en névrosé obsessionnel, lequel, d'être contré par son père l'interpelle : «Du Lampe, du Handtuch, du Teller usw.» (Toi lampe, toi serviette, toi assiette..., et quoi encore). En quoi le père hésite à authentifier le crime ou le génie.
En quoi nous-même entendons qu'on ne perde pas la dimension d'injure où s'origine la métaphore. Injure plus grave qu'on ne l'imagine à la réduire à l'invective de la guerre. Car c'est d'elle que procède l'injustice gratuitement faite à tout sujet d'un attribut par quoi n'importe quel autre sujet est suscité à l'entamer. «Le chat fait oua-oua, le chien fait miaou-miaou.» Voilà comment l'enfant épelle les pouvoirs du discours et inaugure la pensée.
^ "La métaphore du sujet" (1960)
- march 23
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◀ Budapest, Juli 1962 (Vorrede)
...
Als ich in dieser Zeit meine gefühlsmäßige Stellungnahme mir selbst bewußt zu machen versuchte, kam ich zu etwa folgendem Ergebnis: die Mittelmächte werden voraussichtlich Rußland schlagen; das kann zum Sturz des Zarismus führen: einverstanden. Es ist eine gewisse Wahrscheinlichkeit vorhanden, daß der Westen gegen Deutschland siegt; wenn das den Untergang der Hohenzollern und der Habsburger zur Folge hat, bin ich ebenfalls einverstanden. Aber dann entsteht die Frage: wer rettet uns vor der westlichen Zivilisation? (Die Aussicht auf einen Endsieg des damaligen Deutschland empfand ich als einen Alpdruck.)
In solchen Stimmungen entstand der erste Entwurf zur »Theorie des Romans«. Ursprünglich sollte daraus eine Kette von Dialogen werden: eine Gruppe junger Leute zieht sich vor der Kriegspsychose ihrer Umgebung ebenso zurück wie die Novellenerzähler im »Dekameron« vor der Pest; sie führen Gespräche der Selbstverständigung, die allmählich zu den im Buch behandelten Problemen, zu dem Ausblick auf eine Dostojewskijsche Welt überleiten. Bei genauerem Durchdenken wurde dieser Plan fallengelassen und es kam zur Niederschrift der »Theorie des Romans« in ihrer heutigen Fassung. Sie entstand also in einer Stimmung der permanenten Verzweiflung über den Weltzustand. Erst das Jahr 1917 hat für mich eine Antwort auf bis dahin unlösbar scheinende Fragen gebracht.
...
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◁ "Chvostismus" ≅ "suivisme"
cf. Lukács Chovistismus und Dialektik
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◀ (no subject)
The gentleman poet Hayley was a generous fellow, but a man of conventional outlook, and, although he was keen to see Blake prosper, he couldn’t help but try to tame the painter’s wild genius. Blake later wrote: ‘Thy Friendship oft has made my heart to ache: Do be my Enemy for Friendship’s sake.’ Anyone curious enough to look up Blake’s illustrations for Hayley’s Ballads Founded on Anecdotes Relating to Animals will note that this particular pachyderm has the feet of a badly upholstered moggy. The artist was either ‘phoning it in’, or he’d never seen an elephant in his life. The difference between the gig work and the portrait is in the quality of attention.
- march 22
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◁ (no subject)
I happen to know that the novel had multiple working titles, including American Skin, ...
It's not that the nobel is just better without these tropes; it's that the novel is about the fact that such tropes are illusory. A certain truism about the reality of novels (i.e., that in their obvious artificiality or autobiography they presuppose a world in which fact and fiction are stable, easily distinguished categories) is missing here, can't be reclaimed. This is not a semiautobiographical novel about a novelist, written by a novelist -- what we now call autofiction -- nor is it purely a work of invention.
(Again Lucy Ives, via T)
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◀ Aristotle Poetics 1448β5 - mimetic faculty and learning
ἐοίκασι δὲ γεννῆσαι (born) μὲν ὅλως τὴν ποιητικὴν (poetry) αἰτίαι [5] δύο τινὲς καὶ αὗται φυσικαί (causes, two and natural).
τό τε γὰρ μιμεῖσθαι (imitating) σύμφυτον (co-natural, grown-together) τοῖς ἀνθρώποις (human) ἐκ παίδων (from childhood) ἐστὶ καὶ τούτῳ διαφέρουσι τῶν ἄλλων ζῴων ὅτι μιμητικώτατόν (imitative) ἐστι
καὶ τὰς μαθήσεις (learning) ποιεῖται διὰ μιμήσεως (through imitation) τὰς πρώτας (at first),
καὶ τὸ χαίρειν (taking joy, being well, cf. Charis) τοῖς μιμήμασι πάντας (imitating everything).
σημεῖον δὲ τούτου τὸ συμβαῖνον [10] ἐπὶ τῶν ἔργων: ἃ γὰρ αὐτὰ λυπηρῶς ὁρῶμεν, τούτων τὰς εἰκόνας τὰς μάλιστα ἠκριβωμένας χαίρομεν θεωροῦντες, οἷον θηρίων τε μορφὰς τῶν ἀτιμοτάτων καὶ νεκρῶν. (even the beastly and dead)
αἴτιον δὲ καὶ τούτου, ὅτι μανθάνειν οὐ μόνον τοῖς φιλοσόφοις (not only to philosophers) ἥδιστον (the most pleasurable) ἀλλὰ καὶ τοῖς ἄλλοις ὁμοίως (to others the same), ἀλλ᾽ ἐπὶ βραχὺ [15] κοινωνοῦσιν αὐτοῦ. (share in common)
διὰ γὰρ τοῦτο χαίρουσι τὰς εἰκόνας ὁρῶντες, ὅτι συμβαίνει θεωροῦντας (seeing) μανθάνειν (learning) καὶ συλλογίζεσθαι (figuring out) τί ἕκαστον, οἷον ὅτι οὗτος ἐκεῖνος (fr: "la nature de chaque chose, comme, par exemple, que tel homme est un tel"; en: "what each is, for instance, 'that is so and so.'")...
from fn 2 in lucy ives' introduction to American Genius: A Comedy, titled "realism and illusion" p. viii via T
- march 21
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◁ -y
-y (2)
adjective suffix, "full of or characterized by," from Old English -ig, from Proto-Germanic *-iga- (source also of Dutch, Danish, German -ig, Gothic -egs), from PIE -(i)ko-, adjectival suffix, cognate with elements in Greek -ikos, Latin -icus (see -ic).
Originally added to nouns in Old English; it was used from 13c. with verbs, and by 15c. with other adjectives (for example crispy).
Variant forms in -y for short, common adjectives (vasty, hugy) helped poets keep step with classical feet when the grammatically empty but metrically useful -e dropped off such words in late Middle English. To replace it, verse-writers had adopted to -y forms by Elizabethan times, and often it was done artfully, as in Sackville's "The wide waste places, and the hugy plain." Simple huge plain would have been a metrical balk.
After Coleridge's criticism of the -y forms as archaic artifice, poets gave up stilly (Moore probably was last to get away with it, with "Oft in the Stilly Night"), paly (which Keats and Coleridge himself had used) and the rest. Jespersen ("Modern English Grammar," 1954) also lists bleaky (Dryden), bluey, greeny, and other color words, lanky, plumpy, stouty, and the slang rummy. Vasty survived, he said, only in imitation of Shakespeare; cooly and moisty (Chaucer, hence Spenser) he regarded as fully obsolete. But in a few cases he notes (haughty, dusky) they seem to have supplanted the shorter forms.
etymonline
- march 17
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◀ today's lapsus calami
scatterered
- march 13
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◁ Piwaariwa / Peoria
The Peoria speak a dialect of the Miami-Illinois language, a Central Algonquian language in which these two dialects are mutually intelligible.
The name Peoria, also Peouaroua, derives from their autonym, or name for themselves in the Illinois language, peewaareewa (modern pronunciation peewaalia). Originally it meant, "Comes carrying a pack on his back."[4] No native speakers of the Peoria language survive. The Peoria Language was revitalized in August 2022 by a 10-week online course offered by the tribe.[5][6]
- march 10
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◀ El hechizado / Goya The Devil's Lamp
Lámpara descomunal, cuyo reflejo civil me va, a moco de candil, chupando el óleo vital, en que he de vencer me fundo tu traidor influjo avieso, velis, nolis, pues para eso hay alcuzas en el mundo. Otra panilla por mi arda, y aunque airada estás, si vivo ocho días más, ¡Ay de Lucia!
Monsteous lamp, whose civil light, as if I were a wick, sucks up my life's oil...
- march 9
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◁ (no subject)
houding
- march 7
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◀ (no subject)
В. В. Маяковский Всё сочиненное Владимиром Маяковским. 1909-1919. — Посв. Лиле. — Вступит. слово автора. — [Петроград]: [ИМО], [1919]. — 283 с.
- february 28
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◁ Todesarten
Es gibt viele Arten zu töten. Man kann einem ein Messer in den Bauch stechen, einem das Brot entziehen, einen von einer Krankheit nicht heilen, einen in eine schlechte Wohnung stecken, einen durch Arbeit zu Tode schinden, einen zum Suizid treiben, einen in den Krieg führen usw. Nur weniges davon ist in unserem Staat verboten.
Brecht, Me-ti, Buch der Wendungen
♥ | - february 27
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◀ gevoelsgenoten
mede-lesbienne, veelgebruikt in de jaren vijftig. Vooral in de contactadvertenties van het COC-blad werd om een gevoels geno(o)t(e) gevraagd. 'Maar al zijn Uw liefdegevoelens anders gericht dan die van de meerderheid Uwer medemensen, zij zijn daarom moreel allerminst veroordeeld. In het Cultuur & Ontspannings Centrum zijn reeds meer dan duizend gevoelsgenoten verenigd.' (COC-brochure, 1952) Ook: landgenoot en soortgenoot
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◁ Hemmung
Il me semble que la thématique du "freinage" [4] du de la pensée par la "tension du concept," telle qu'elle s'exprime dans la proposition spéculative et en ce qui la distingue de la proposition d'entendement, contient la clé de la doctrine du savoir absolu, et par conséquent de l'esprit absolu. Le séjour dans le négatif... [est] en vérité l'épreuve douloureuse grâce à laquelle le concept, sujet véritable, mais en devenir ou en procès, se convainc de son effectivité, se réconcilie avec soi-même dans la séparation jamais abolie d'avec soi. (Kervégan, L'effectif et le rationnel, last page)
[Fn 4]: J.P. Lefebvre traduit "blocage"
Pinkard: "impediment," "inhibition" in preface; "holding in check" in Self-Consciousness; "putting obstacles in the way" in The Beautiful Soul
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◀ "Tijd"
Ik droomde, dat ik langzaam leefde....
langzamer dan de oudste steen.
Het was verschrikkelijk: om mij heen
schoot alles op, schokte of beefde,
wat stil lijkt. 'k Zag de drang waarmee
de boomen zich uit de aarde wrongen
terwijl ze heesch en hortend zongen:
terwijl de jaargetijden vlogen,
verkleurende als regenbogen....
Ik zag de tremor van de zee,
zijn zwellen en weer haastig slinken,
zooals een groote keel kan drinken,
en dag en nacht van korten duur
vlammen, en dooven: flakkrend vuur.
De wanhoop en de welsprekendheid
in de gebaren van de dingen,
die anders star zijn, en hun dringen,
hun ademlooze, wreede strijd....
Hoe kón ik dat niet eerder weten,
niet beter zien in vroeger tijd?
Hoe moet ik het weer ooit vergeten?
M. Vasalis (Margaretha Droogleever Fortuyn-Leenmans)
via T
- february 26
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◁ from a notepad from september 2015, hyperion
youth stole forth, as here and there a glass blade steals up
[sic]
- february 14
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◀ stray
c. 1300, straien, of animals, "wander away from an enclosure or herd," also figurative, of persons, "wander from the path of justice or rectitude," a shortening of Old French estraier "wander about, roam, drift, run loose," said of animals, especially a horse without a master, also of persons, perhaps literally "go about the streets," from estree "route, highway," from Late Latin via strata "paved road" (see street).
On another theory (reprinted in OED), the Old French word is from Vulgar Latin estragare, a contraction of estravagare, representing Latin extra vagari "to wander outside" (see extravagant). Related: Strayed; straying.
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◁ Briser from Latin brisare = fouler au pieds, comme des raisins... happy Valentine's Day, cœurs brisés 🍷
BRISER, verbe.e ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 « mettre en pièces par un choc, un coup violent » (Roland, éd. Bédier, 1200); fig. a) 1214 briser la paix (Paix de Metz, Arch. mun. Metz dans Gdf.); ca 1274 briser un vœu (Berte aus grans piés, éd. A. Henry, 1375); xives. briser son arrest (Froiss., I, I, 154 dans Littré); b) xivs. briser les courages (Bersuire, foo36 re, ibid.); d'où 1541 brisé de terreur (Calv., Instit., 461, ibid.); c) xives. « faire cesser, mettre un terme à » (Froiss., Chron., IV, 215, Luce, ms. Rome dans Gdf.); d) 1718 « fatiguer, harasser » (Ac.); e) 1808 technol. briser de la laine (Boiste); 2. xiiies. vén. « marquer avec des branches coupées le passage des animaux » (Lambert Le Tort, A. de Bernay, Alexandre, leçon isolée du ms. H, éd. H. Michelant, p. 128, 20; cf. éd. Elliott Monographs, t. 2, II, 1013); 3. a) ca 1243 mar. « échouer » (Ph. Mousket, Chroniques, 22535 dans T.-L.); b) 1678 id. « (de la mer) déferler sur la côte » (Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, 3epart., p. 70); 4. 1470 « interrompre brusquement » (Wavrin, Anch. Cron. d'Englet., II, 230 dans Gdf. Compl.); 1643 abs. brisons là (Corn., Othon, IV, 4 dans Littré). De brisiare, forme postulée par l'a. fr. brisier et les formes ital. (Brüch dans Z. rom. Philol., t. 68, 1952, p. 289), prob. formé à partir du b. lat. brisare « fouler le raisin » (synon. de exprimere dans les Scholies de Perse, 1, 76 dans TLL s.v., 2194, 75; à rattacher au lat. brisa « raisin foulé, marc de raisin », très rare, Columelle, 12, 39, ibid., 2194, 2), peut-être p. anal. avec la finale de verbes comme quassiare « mettre en pièces, briser » (forme dér. du class. quassare « secouer » et postulée par l'a. fr. caissier, xii5s. dans T.-L.). Brisare est d'orig. obsc. Un rapprochement avec l'irl. brissim « je brise » (Ern.-Meillet, s.v. briso; FEW t. 1, p. 535a; Dottin, p. 237; v. aussi Thurneysen, pp. 93-94) fait difficulté du point de vue phonét., le verbe qui en serait issu devant être *brissier et non briser; l'hyp. d'une infl. de l'a. fr. bruisier « briser » pour expliquer en ce cas [z] au lieu de [s] attendu (Bl.-W.) fait difficulté car brisier est antérieur à bruisier (av. 1167, Marie de France dans T.-L.); en outre l'orig. de bruisier est elle-même très obscure.
[Via Ja.Co]
- february 8
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◀ Recollections of Lacan's statements on from 8 and 15 May 1968 (strike, no Seminar, no transcript)
Lacan insiste sur ce qui l'a toujours conduit dans son enseignement: de poser des repères, pour que ce qui insiste puisse être entendu. Et son échec par lequel, [sic] il ouvre sa publication est que les psychanalystes en font des choses sans portée. Les psychanalystes ne veulent pas être à la hauteur de ce qu'ils ont en charge.
Les choses existent et ont des effets. Il faudra bien qu'il y ait des gens pour prendre en compte ces effets et opérer dans leur champ.
Lacan insists on what always lead him in his teaching: setting points of reference [see #1] so that what insists be able to be heard. And his failure, with which he opens his publication [the Écrits], is that what the psychoanalysts do with it is insignificant [#2]. The psychonalysts do not want to be up to their charge.
Things exist and have effects. There will have to be people to take these effects into account and to operate in their field.
[#1] repères: survey markers, trig stations
[#2] sans portée: without scope, without depth, without reach