- february 7
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◁ (no subject)
Der Eigensinn ist die Freiheit, die an eine Einzelheit sich befestigt und innerhalb der Knechtschaft steht, der Stoizismus aber die Freiheit, welche unmittelbar immer aus ihr her und in die reine Allgemeinheit des Gedankens zurückkommt [und] als allgemeine Form des Weltgeistes nur in der Zeit einer allgemeinen Furcht und Knechtschaft, aber auch einer allgemeinen[157] Bildung auftreten konnte, welche das Bilden bis zum Denken gesteigert hatte.
(my emphasis)
- february 6
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◀ Shame
-- daß du mir ein Tanzboden bist für göttliche Zufälle, daß du mir ein Göttertisch bist für göttliche Würfel und Würfelspieler! --
Doch du errötest? Spracch ich Unaussprechbares? Lästerte ich, indem ich dich segnen wollte?
Oder ist es die Scham zu zweien, welche dich erröten machte? -- Heißest du mich gehn und schweigen, weil nun -- der Tag kommt?
Die Welt ist tief --: und tiefer, als je der Tag gedacht hat. Nicht alles darf vor dem Tage [not prior but in front of] Worte haben. Aber der Tag kommt: so scheiden wir nun!
O Himmel über mir, du Schamhafter! Glühender! O du mein Glück vor Sonnen-Aufgang! Der Tag kommt: so scheiden wir nun! -- Also sprach Zarathustra.
࿐
So Moses came down from Mount Sinai. And as Moses came down from the mountain bearing the two tablets of the Pact, Moses was not aware that the skin of his face was shining, since he had spoken with God. (Exodus 34:29)
࿐
Die Ros' ist ohn warumb
sie blühet weil sie blühet
Sie achtt nicht jhrer selbst
fragt nicht ob man sie sihet. (Cherubinischer Wandersmann)
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◁ Zarathustra, "Vor Sonnen-Aufgang"
Verily, it is a blessing and not a blasphemy when I teach: "Over all things stand the heaven Accident, the heaven Innocence, the heaven Chance, the heaven Prankishness." (Kaufman)
Wahrlich, ein Segnen ist es und kein Lästern, wenn ich lehre: „Über allen Dingen steht der HImmel Zufall, der Himmel Unschuld, der Himmel Ohngefähr, der Himmel Übermut.“
{(Zufall -- Unschuld -- Ohngefähr -- Übermut = Chance, Innocence, X, Wanton and Cocky Presumption)
Ohngefähr is rare. But it looks like Ungefähr is Ohngefähr, and both mean "without intention to deceive." In fact, Gefahr (danger) first meant "deceit." From there, deceit somehow became danger, while "without intention to deceive" came to mean "give or take, approximately." So in fact, the four words are much closer to one another. What Kaufman gives as accident is chance, and what he gives as chance is Ohngefähr, or approximation-that-means-no-harm, which is, indeed, innocent, but, at the same time, "more or less" is a cocky thing to say. - au}
ungefähr Adv. ‘annähernd, etwa’, Adj. ‘annähernd richtig, nicht ganz genau’ geht auf die präpositionale Fügung mhd. āne gevære (14. Jh.) zurück, die wie mhd. āne geværde, āne vāre zunächst ‘ohne Hinterlist, ohne böse Absicht’ bedeutet (zu mhd. āne ‘ohne’ und mhd. (ge)vāre, gevære, geværde ‘Nachstellung, Hinterlist, Betrug’, s. ohne und Gefahr). Die lautliche Entwicklung der Präposition führt zu frühnhd. on Gefer, ohn Gefehr (Getrenntschreibung bis ins 17. Jh.) und zusammengewachsenem ongefer, ohngefehr (seit dem 16. Jh.). Da sich im Frühnhd. die Formen der Präposition ohne allgemein mit denen des Präfixes un- (s. d.), das in den Mundarten vielfach zu on- geschwächt ist, vermischen und neben mhd. āne gevære, frühnhd. ohngefehr ein weitgehend synonymes mhd. ungeværlīche(n) Adv., spätmhd. ungeverlich Adj., frühnhd. ungeverlich, ungefehrlich Adj. Adv. (Präfixbildung zu mhd. geværlich, s. gefährlich) steht, kommen vom 15. Jh. an Varianten wie frühnhd. ungevar, ungefer(de), ungefehr auf; im 18. Jh., als in vielen Wörtern fälschlich durch ohn- ersetztes un- wiederhergestellt wird, verdrängt ungefähr das historisch richtige ohngefähr aus der Literatursprache. Die Bedeutung des Adverbs erweitert sich im älteren Nhd. von ‘ohne böse Absicht’ zu ‘ohne jede Absicht, zufällig’ (bis 19. Jh.). Der heutige Gebrauch ‘annähernd, etwa’ wird seit dem 15. Jh. üblich (doch vgl. schon one vier ‘etwa’, Straßburg 1362); er beruht auf dem früher im Rechtsverkehr an Zahl- und Maßangaben angefügten Zusatz, möglicherweise auftretende Ungenauigkeiten seien unwillentlich, ohne betrügerische Absicht erfolgt. Seit dem 16. Jh. wird nhd. ohngefähr, ungefähr auch adjektivisch im Sinne von ‘annähernd richtig’, im 17./18. Jh. für ‘zufällig, unbeabsichtigt’ verwendet. Substantivierung begegnet vor allem in der noch jetzt geläufigen adverbiellen Fügung von ungefähr, älter von ohngefähr ‘zufällig, beiläufig’ (frühnhd. von ungevärden, Anfang 16. Jh.); selbständiges Ungefähr, Ohngefähr n. ‘Zufall’ (18. Jh.) findet sich bei Rechtshistorikern des 19. Jhs. und in poetischer Ausdrucksweise. ( https://www.dwds.de/wb/ungef%C3%A4hr)
- february 5
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◀ Schreber, p. 30
This exposition about the "forecourts of heaven" may give an indication of the eternal cycle of things which is the basis of the Order of the World. In creating something, God in a sense divests Himself of part of Himself or gives different form to part of His nerves. This apparent loss is restored when after hundreds or thousands of years the nerves of departed human beings who in their lifetime had been nourished by other created things and had attained to the state of Blessedness, return to Him as the "forecourts of heaven." {i.e. heaven is a coral reef of dead souls returned to God's body.}
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◁ Schreber, Memoirs of my Nervous Illness, p. 25
I did not invent the expression "forecourts of heaven," but like all other expressions which are in inverted commas in this essay (for instance "fleeting-improvised-men," "dream life," etc.) it only repeats the words which the voices that speak to me always applied to the processes concerned. These are expressions which would never have occurred to me, which I have never heard from human beings; they are in part of a scientific, and particularly medical nature, and I do not even know whether they are in current use in the human science concerned. I will draw attention to this extraordinary state of affairs again in some particularly noteworthy instances.
♥ | - february 4
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◀ Kojève, Introduction à la lecture de Hegel, p. 414, footnote
(1) Le rôle que j'attribue au « Livre » peut paraître exagéré, si l'on ne tient compte que du texte du Chapitre VIII. Je voudrais donc, pour justifier mon interprétation, citer un passage qui se trouve à la fin de la Préface (Vorrede) de la PhG, où Hegel dit ceci (p. 58, l. 7-15): « Nous devons être convaincus que la vérité a pour destin de se-frayer-un-chemin lorsque son temps est venu, et qu'elle n'apparaît que si ce temps est venu ; et que par conséquent la vérité n'apparaît jamais trop tôt, et qu'elle ne trouve jamais un public qui-n'est-pas-mûr. Et [nous devons] aussi [être convaincus] que l'individu a besoin de cet effet [produit sur le public], afin que ce qui n'est encore que sa cause solitaire fasse-ses-preuves-et-s'avère-vrai (bewähren) pour lui [-même] par cet effet, et [afin] qu'il fasse-l'expérience du fait que la conviction, qui n'appartient au prime abord qu'à la particularité, est quelque chose d'universel. »
C'est assez net. Pour s'avérer vraie, la philosophie doit être reconnue universellement, c'est-à-dire reconnue en fin de compte par l'État universel et homogène. L'existence-empirique (Dasein) de la Science, — ce n'est donc pas la pensée privée du Sage, mais sa parole universellement reconnue. Et il est évident qu'en fait cette « reconnaissance » ne peut être obtenue que par la publication d'un livre. Or, en existant sous forme d'un livre, la Science se détache effectivement de son auteur, c'est-à-dire du Sage ou de l'Homme.
ll y a d'ailleurs au Chapitre V, A, c. un passage qui confirme le texte cité de la Préface. Hegel y dit ceci (pp. 236, l. 36-237, l. 10) : « Lorsqu'on oppose... l'œuvre (Werk) d'un homme à ses possibilités internes-ou-intimes, à ses capacités ou à son intention, — c'est uniquement l'œuvre qui doit être considérée comme la réalité-objective vraie-ou-véritable de cet homme ; [et ceci] même si lui-même s'y trompe et, en revenant de son activité (Handlung) en soi-même, croit être dans cet élément-Interne-ou-intime autre chose qu'il n'est dans l'action (Tat). L'individualité qui, en se transformant en [une] œuvre, se confie à l'élément objectif-et-chosiste, se livre certes par cela même au danger d'être changée et pervertie. Mais ce qui fait le caractère de l'action, c'est précisément [la question de savoir] si cette action est un être objectivement-réel qui se maintient, ou simplement une œuvre de-pure-intention (Gemeintes) qui s'évanouit (nichtig vergeht) en elle-même. L'objectivité chosiste ne change pas l'action elle-même, mais montre seulement ce qu'elle est ; c'est-à-dire [que l'objectivité-chosiste fait voir] si l'action est [quelque chose] ou si elle n'est rien. » ll est clair que la Tat (Action) et la Wirklichkeit (réalité-objective) du Sage sont non pas sa pensée, mais son livre.
(1938-1939, session 11. Footnote added by Kojève to Queneau's edition of his lectures. The footnotes to these lectures are written and "letzter Hand," unlike the body of the book.)
- february 2
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◁ Jocelyn Benoist
Là où je me dissocierais du point de vue que je crois être celui de Lacan, c'est sur sa dimension que j'appellerais « catastrophiste », ou d'« intentionnalisme renversé », qui revient à dire que si cela n'est pas de l'ordre du sens, c'est donc du hors sens – que cela résisterait au sens, serait le lieu de l'échec du sens, et de l'irreprésentable.
...
L'idée qu'il y ait quelque chose dans la parole qui rende le sens possible et qui ne soit pas de l'ordre du sens, me paraît tout à fait essentielle. Et il convient d'être conscient du risque qu'il y a à en faire la théorie : risque que tout soit à nouveau réemballé dans le sens et que le dire soit à nouveau absorbé dans le dit.
...
D'une certaine façon, du dire on ne peut rien dire, puisque le dire c'est forcément le transformer en dit et donc le recouvrir comme tel. Mais il n'est pas si facile que ça de se débarrasser de cette aspiration à ce qui ne peut pas être dit. Peut-être cela est-il dû à une aspiration à toujours aller au-delà qui serait contenue dans la parole elle-même, une clause d'extériorité contenue dans le discours lui-même ? Là-dessus, je n'ai pas de religion.
https://www.congresamp2014.com/fr/Print.php?file=Afinidades/Textos/Jocelyn-Benoist_Ep03.html
- january 30
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◀ brainstorm for a pitch
procedurally: “in the mother tongue. Bdaylessneses sprouted.” “Yes. I was giving you a word.” "story focuses, and I couldn't." "everything was backstory." "I will write a book while forgetting." "forgetting is given a text. what text is it given?" "an image to write under" "When all your layers are back at once like birds coming into and going out of the orchestra, when there isn’t a sequence that holds the rights on who you are and who you once were, what kind of a story do you have? Can you have yourself without telling a story? Can you tell a story without a beginning, middle, and end? If you’re all peripheries, is there a story of the background?" "I am centrifuge" procedurally: "exchange" "would you feed this memory eater?" "forgetful secretary." thematics: "daylessnes” "selfhood"
♥ | - january 27
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◁ Paul Gilroy, The Black Atlantic
Marked by its European origins, modern black political culture has always been more interested in the relationship of identity to roots and rootedness than in seeing identity as a process of movement and mediation that is more appropriately approached via the homonym routes.
♥ | - january 26
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◀ (no subject)
Or, du fait d’un regard et d’une démarche les pieds glissent.
(Ibn Arabi, Letter on the Facets of the Heart, trans Valsan)